Le carrefour d'actualités du mercredi 6 juin à la case foyer du CESTI a mis en lumière le thème de la « Participation des jeunes au suivi et à la gestion efficaces des affaires publiques au Sénégal ». Organisée par l'école de journalisme en collaboration avec l'ONG Enda Lead et la fondation Ford, cette rencontre a suscité des échanges enrichissants sur l'implication de la jeunesse dans les instances décisionnelles.
En présence des étudiants du CESTI et de quelques journalistes de divers organes de presse, la discussion a rapidement porté sur le faible taux de représentativité des jeunes au sein des différentes institutions du pays. « À l'Assemblée nationale, seuls 4 jeunes sont présents. Le reste est composé de députés âgés de plus de 50 ans », souligne Khary Fall, coordinatrice de la Ford Foundation. Dans le même ordre d'idées, Amadou, membre de Enda Lead Sénégal, propose l'introduction d'un quota dans la constitution des listes de candidature afin d'augmenter la présence des jeunes dans les futures législatures.
Pour certains intervenants, la participation des jeunes aux affaires publiques doit débuter à la base. Mor Talla Ndiaye, représentant de la fédération « Dimbaaya », affirme que « les jeunes ne doivent pas se limiter à viser les sommets. Ils doivent s'impliquer dans leurs quartiers pour chercher des moyens d'améliorer les choses ». Il illustre ensuite son propos en évoquant la fédération qu'il représente, qui encadre de nombreux jeunes dans le développement du leadership et les incite à s'intéresser davantage aux problématiques locales, avec le soutien des adultes.
Le rôle des médias dans ces enjeux est également abordé, d'où la présence du rappeur Gun Man Xuman, initiateur de « JournalRappé ». Il estime que leur manière de diffuser l'information pourrait être une solution pour permettre aux jeunes d'avoir plus accès à la parole et de donner leur point de vue sur la gestion des problèmes du pays.
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