mercredi 20 décembre 2017

Le CESTI lance 27 journalistes opérationnels sur le marché !

La 45e promotion du CESTI
Le Centre d'Études des Sciences et Techniques de l'Information (CESTI) a tenu sa traditionnelle cérémonie de remise de diplômes pour sa 45e promotion ce mardi 19 décembre. Cette promotion compte 27 journalistes prêts à intégrer le monde professionnel après trois années de formation intense.

Comme le veut la tradition, cette cérémonie a été honorée par la présence de personnalités éminentes. Avec feu Momar Kébé Ndiaye comme parrain, la cérémonie a débuté par une vidéo retraçant le parcours remarquable du regretté journaliste, depuis son passage au CESTI jusqu'à la création de son prestigieux cabinet de conseil en communication. Les témoignages émouvants de ses proches, notamment sa famille, ont mis en lumière son sens de l'organisation et sa rigueur au travail.

Les invités ont ensuite pu visionner une rétrospective des trois années de formation des lauréats, mettant en lumière les moments forts de leur parcours académique. Pape Alioune Sarr, porte-parole des étudiants, a pris la parole pour évoquer la qualité de la formation reçue au CESTI et l'engagement de la direction à leur fournir les compétences nécessaires pour réussir dans le monde professionnel.

Dans son allocution, la directrice de l'école de journalisme, Cousson Traoré Sall, a prodigué des conseils avisés aux diplômés. "Votre mission désormais sera de rendre compte fidèlement de l'évolution d'une société démocratique en constante mutation, de résister à la désinformation, à l'intoxication et à la manipulation, et de veiller à ce que les citoyens ne soient pas laissés à la merci de ces fléaux", a-t-elle déclaré, forte de son expérience en tant qu'ancienne directrice des études du CESTI.

La cérémonie s'est conclue en apothéose avec la remise des diplômes aux 27 nouveaux journalistes, dont 10 spécialisés en télévision, 8 en radio et 9 en presse écrite.


jeudi 14 décembre 2017

Le procès de Khalifa Sall reporté !

Khalifa Sall

Le procès de Khalifa Sall a été reporté au 3 janvier 2018 suite à une requête déposée par ses avocats. Cette décision a été prise par le juge du tribunal correctionnel de Dakar, et le jugement se tiendra lors d'une audience spéciale.

Initialement prévu pour le jeudi 14 décembre après la levée de son immunité parlementaire, le procès de Khalifa Sall a été reporté à la suite de l'intervention des avocats de la défense. Ces derniers ont jugé les conditions du procès non conformes à la réglementation en vigueur, ce qui a conduit à la demande de renvoi, acceptée par la juridiction compétente.

Selon les défenseurs du maire de Dakar, la juridiction aurait été saisie de manière irrégulière, bien que le représentant du ministère public ait réfuté cette hypothèse. Ainsi, Khalifa Sall et les autres accusés devront faire face au juge en janvier prochain lors d'une audience spéciale, pour un procès qui attire déjà l'attention de l'opinion internationale.

Cette décision de renvoi a été annoncée en dernière minute, suscitant une réaction immédiate. Khalifa Sall est poursuivi pour des accusations de détournement de fonds publics, de blanchiment de capitaux et d'escroquerie de deniers publics.

mercredi 13 décembre 2017

Diadji Touré sur « Ambivalence » : « le livre est venu à la fin de ma carrière »


Diadji Touré a présenté son livre "Ambivalence" ce mercredi 13 décembre au CESTI, devant les étudiants et le corps enseignant. Ancien présentateur du Presse Club sur la RTS, il est revenu sur son parcours et les moments marquants de sa carrière journalistique. Il a également abordé la situation actuelle de la presse sénégalaise et prodigué des conseils aux jeunes aspirants au métier.

Comme lors des précédents carrefours d'actualités, la présentation a débuté par une projection des émissions animées par Diadji Touré sur la chaîne nationale. Ensuite, il est revenu sur ses débuts en tant qu'animateur avant d'intégrer la rédaction de la radio sénégalaise, qui l'a révélé comme un talent prometteur. Formé sur le terrain, l'ancien diplomate a partagé son parcours, depuis ses modestes reportages jusqu'à la présentation de l'émission phare "Presse Club" à la radio télévision sénégalaise, consacrée aux faits de société.

Concernant son ouvrage, l'ancien conseiller en communication au Ministère de la Culture estime qu'il marque la fin de sa carrière. Ce livre lui a permis de revenir sur ses sept années en Allemagne, où sa fille Marianne est née, et qu'il a souhaité immortaliser dans un manuscrit.

La présentation du livre a également été l'occasion pour l'auteur de dresser un constat sur la presse sénégalaise. "Il est nécessaire d'instaurer une sélection qui passe par la formation", affirme désormais consultant en communication. Il a même proposé aux instituts de formation d'organiser des tests afin d'assurer davantage de rigueur dans la profession. Selon lui, la presse sénégalaise traverse une période difficile et "il est impératif d'être sélectif. C'est un mal nécessaire."

mercredi 6 décembre 2017

Jeunesse et gestion des affaires publiques : quelle implication doit-on s’attendre ?


Le carrefour d'actualités du mercredi 6 juin à la case foyer du CESTI a mis en lumière le thème de la « Participation des jeunes au suivi et à la gestion efficaces des affaires publiques au Sénégal ». Organisée par l'école de journalisme en collaboration avec l'ONG Enda Lead et la fondation Ford, cette rencontre a suscité des échanges enrichissants sur l'implication de la jeunesse dans les instances décisionnelles.

En présence des étudiants du CESTI et de quelques journalistes de divers organes de presse, la discussion a rapidement porté sur le faible taux de représentativité des jeunes au sein des différentes institutions du pays. « À l'Assemblée nationale, seuls 4 jeunes sont présents. Le reste est composé de députés âgés de plus de 50 ans », souligne Khary Fall, coordinatrice de la Ford Foundation. Dans le même ordre d'idées, Amadou, membre de Enda Lead Sénégal, propose l'introduction d'un quota dans la constitution des listes de candidature afin d'augmenter la présence des jeunes dans les futures législatures.

Pour certains intervenants, la participation des jeunes aux affaires publiques doit débuter à la base. Mor Talla Ndiaye, représentant de la fédération « Dimbaaya », affirme que « les jeunes ne doivent pas se limiter à viser les sommets. Ils doivent s'impliquer dans leurs quartiers pour chercher des moyens d'améliorer les choses ». Il illustre ensuite son propos en évoquant la fédération qu'il représente, qui encadre de nombreux jeunes dans le développement du leadership et les incite à s'intéresser davantage aux problématiques locales, avec le soutien des adultes.

Le rôle des médias dans ces enjeux est également abordé, d'où la présence du rappeur Gun Man Xuman, initiateur de « JournalRappé ». Il estime que leur manière de diffuser l'information pourrait être une solution pour permettre aux jeunes d'avoir plus accès à la parole et de donner leur point de vue sur la gestion des problèmes du pays.