jeudi 25 février 2016

L’hallucinante interview d’El-Hadji Diouf !


Personnage fantasque, bad boy du football mondial durant sa carrière, El-Hadji Diouf n'a jamais été réputé pour sa modestie. La preuve ultime avec une interview exceptionnelle dans les colonnes de So Foot.

Beaucoup de nos amis footballeurs aiment bomber le torse, déclarer qu’ils sont les meilleurs dans leurs domaines, jouer aux fiers ou aux durs à cuire. Au PSG, Zlatan Ibrahimovic en est l’incarnation parfaite par exemple. Mais le Suédois reste loin, très loin, de l’incroyable El-Hadji Diouf, ancien attaquant du RC Lens ou de Liverpool notamment, et ex-international sénégalais. Élu double Ballon d’Or Africain (2001-2002), Diouf n’est pas du genre à manier la modestie. « Je suis le plus grand sportif sénégalais de tous les temps. Qui a fait mieux que moi dans le sport sénégalais ? Qui ? », lance-t-il ainsi dans une interview hallucinante accordée à So Foot.
Le reste est du même acabit, entre anecdotes croustillantes sur ses multiples aventures en club (il en a connu 11) et ego trip. « On ne traite pas le meilleur joueur comme on gère les plus mauvais. Chaque chose a son prix. Moi, j’étais un joueur exceptionnel. (…) Le football, c’est de l’art. Je garde ça en tête même quand je fais un petit match entre amis. Les autres joueurs s’arrêtent tous pour me regarder parce que je donne du plaisir. Le plus grand joueur, c’est celui qui joue en pensant au public ; qui fait le show, qui fait se lever les gens. Entrer sur le terrain, faire une passe que personne n’a vue, se lancer dans un tour d’honneur sous les applaudissements... Puis voir qu’à la sortie du stade mon maillot est trois fois plus cher que les autres », expose-t-il. Et tant pis si cela heurte ceux qui apprécient les introvertis !
Y a-t-il meilleur que Diouf ?

Pourtant, Diouf est passé à côté d’un palmarès fourni. Il a échoué avec Lens à un cheveu du titre en 2002 (l’OL l’obtient grâce à sa victoire sur Lens lors de la dernière journée) ou encore avec la sélection sénégalaise lors de la CAN 2002 (défaite en finale aux tirs au but contre le Cameroun). Mais pour l’ancien attaquant désormais âgé de 35 ans, les titres collectifs ne sont pas si importants. « C’est une déception de n’avoir rien gagné avec mon pays. Je relativise, j’ai quand même fait une superbe carrière. Tout le monde peut gagner une Coupe du Monde. (…) Beaucoup de joueurs l’ont gagné en restant sur le banc. Stéphane Guivarc’h, il l’a bien gagnée. Est-ce qu’il est meilleur que moi ? (…) Guivarc’h est champion du monde, mais est-ce qu’il peut gagner le Ballon d’Or ? Même le Ballon d’Or africain, il ne pourrait pas. Alors que moi, je suis le double Ballon d’Or africain le plus méritant. Parce que je les ai gagnés sans jouer dans un grand club. » Liverpool appréciera la remarque sur les grands clubs...
Désigné comme un bad boy pour ses multiples frasques (accidents de voitures, plusieurs crachats sur des supporters adverses, sorties nocturnes, retours tardifs de sélection), Diouf n’a cure de sa mauvaise réputation, il est là pour donner du plaisir aux gens. Et si ce n’est plus avec le football, alors ce sera avec la politique ! « Après le El-Hadji Diouf footballeur, vous allez découvrir le El-Hadji Diouf businessman et politicien ! À Saint-Louis, tout le monde m’attend, ils veulent que je devienne maire. Avec mon portefeuille et mes connaissances, je vais en faire une des plus belles villes d’Afrique. Je vais changer les choses pour mon pays. Football ou politique : tout ce que je fais, c’est incroyable ».

jeudi 11 février 2016

Chelsea, West Bromwich, Everton et Tottenham veulent Cheikh Ndoye

Du côté d’Angers, Cheikh Ndoye est la révélation de cette première partie de saison. Un profil qui plaît d’ailleurs énormément de l’autre côté de la Manche où on se renseigne à son sujet.
Pour sa première saison en Ligue 1, Cheikh Ndoye impressionne. Avec sa puissance et son excellent jeu de tête, le capitaine d’Angers a déjà inscrit 7 réalisations depuis le début du championnat. À 27 ans, son ascension est fulgurante et le Sénégalais pourrait ne pas s’arrêter là. Alors qu’un intérêt de Chelsea était précédemment évoqué, d’autres clubs anglais devraient solliciter le SCO pour s’offrir son joueur.

Ndoye apprécié en Premier League

Si Angers a réussi à conserver son capitaine cet hiver, cela devrait plus compliqué de retenir Cheikh Ndoye durant le mercato estival. En effet, selon L’Équipe, en Angleterre, on devrait s’arracher ses services. Cet hiver, West Bromwich Albion a déjà proposé 10 millions d’euros. Une offre refusée par le promu. Néanmoins, d’autres clubs devraient le solliciter. Ainsi, Everton et Tottenham se sont déjà renseignés et pourraient donc formuler une offre pour l’une des révélations de la Ligue 1.

« Le souhait de terminer la saison chez nous »

Dernièrement, le président d’AngersSaïd Chabane était revenu sur les sollicitations dontCheikh Ndoye a fait l’objet. « Dès le départ, il a exprimé le souhait de terminer la saison chez nous. J’avais déjà dit qu’il ne partirait pas sauf offre indécente. La proposition la plus haute était de 10 millions d’euros. Mais je ne calcule pas par rapport à ce qu’il m’a coûté, à ce qu’il aurait pu me rapporter. Je me suis simplement dit que, s’il s’en allait, quel sera notre classement en fin de saison, quel est le manque à gagner par rapport au classement. Le calcul ne se fait pas rapport à la plus-value, mais plutôt par le manque à gagner s’il partait », avait-il expliqué.

L'école de football Henri Camara au Mondial des pupilles

categorie benjamin

Le tirage de l'édition 2016 du Mondial Pupilles s'est déroulé vendredi soir, à Quimper pour répartir les équipes dans les différents centres. Voici les équipes attendues ici. Le Maccabi Haifa, équipe Israélienne (des habitués du tournoi et de Douarnenez) ; les jeunes russes du FC Burevestnik. À l'inverse, ce sera leur première participation au Mondial. Tout comme pour les jeunes de l'école Henri-Camara de Dakar. Henri Camara est un célèbre joueur sénégalais qui a participé à la coupe du Monde. Encore une première participation que celle des enfants de Schifflange, équipe luxembourgeoise. En Avant de Guingamp représentera la ligue 1 française. Il y aura aussi le RCF Toulon, une équipe coachée par Frédéric Meyrieu, ancien milieu de terrain de l'Olympique de Marseille ; l'Iris Croix, une équipe du Nord de la France ; l'AC Plouzané, qui viendra en voisin et représentera le district du Nord-Finistère. Et enfin, la sélection Douarnenez-Porzay, coachée par Daniel Salaun, tentera de faire mieux que l'an dernier. À Noter que la détection en vue de préparer cette équipe locale se déroulera le mercredi 2 mars.

Entretien avec Football Leaks, le site qui fait trembler le monde du foot

Carlos Tevez, Gareth Bale, David de Gea... Ils ont tous été dans le viseur de Football Leaks.

INTERVIEW – Créé en septembre 2015, le site internet Football Leaks est devenu, en l'espace de quelques mois, un agitateur insaisissable du monde du football suite aux nombreuses révélations effectuées par le biais de documents confidentiels (contrats de transferts, salaires, montages financiers douteux). S'ils souhaitent rester anonymes, les créateurs du site internet ont répondu à nos questions afin de faire la lumière sur leurs véritables motivations.

Après le bien connu WikiLeaks, place à Football Leaks. Ce site internet qui a vu le jour en septembre 2015 fait trembler les différents acteurs du football en publiant chaque jour des documents confidentiels concernant le transfert ou le salaire des joueurs. Leur but ? Dénoncer, notamment, les montages financiers toujours plus obscurs qui ont cours dans le milieu.
Le gros coup de Football Leaks ? La révélation du montant du transfert de Gareth Bale au Real Madrid qui aurait ainsi coûté plus cher que Cristiano Ronaldo. La publication des contrats d'Anthony Martial et de Toni Kroos a fait son petit effet dans un foot business où le secret arrange tout le monde. Entretien avec les créateurs d'une petite bombe qui secoue la sphère footballistique.
Comment vous est venue l'idée de créer Football Leaks ? Et à quel moment ?
Nous avions cette idée en tête depuis un long moment, car nous avions collecté énormément de documents depuis plusieurs mois et nous attendions juste le bon moment pour lancer Football Leaks. Les nombreux problèmes à la tête de la Fifa ainsi que les controverses sur le manque d'opacité des transferts réalisés au Portugal ont été le point de départ de cette aventure. Au départ, notre idée, c’était de révéler tous les mensonges et les polémiques qui avaient un rapport avec les clubs portugais mais heureusement, grâce à nos sources, nous avons été en mesure d'aller encore plus loin.
Dans quel but avez-vous décidé de vous lancer dans cette aventure ?
Le football a besoin de transparence et de régulation. Les clubs n'ont aucun respect pour les fans, tout est tabou pour eux : les salaires des joueurs, les contrats de transferts, les clauses secrètes, les intermédiaires. Les clubs cachent tout et l'influence croissante des agents de joueurs ainsi que les comptes offshore sont un gros problème. Il y a beaucoup d'argent qui circule "derrière le rideau" et la Fifa n'a même pas idée de ce qu'il s’y passe. Heureusement, en mettant en ligne l’intégralité de ces fichiers, ces affaires commencent à avoir une répercussion dans le monde, et les gens discutent de plus en plus de ce sujet. Nous espérons que ce soit le début d'une nouvelle l'ère : celle de la transparence dans le football.
De quelle manière arrivez-vous à vous procurer les nombreux documents que vous diffusez sur votre site ?
Nous ne pouvons pas rentrer dans les détails, parce que c'est une question sensible. Tout ce que nous pouvons vous dire, c'est que nous avons de très bonnes sources. Certaines personnes prétendent que Football Leaks a eu recours à des hackers, à des cyber-attaques, pour obtenir toutes nos informations, mais c’est faux : aucun des fichiers diffusés sur le site n'a été recueilli de façon illégale.

Avez-vous conscience que vous dérangez les clubs mais que les fans de football apprécient ces révélations ?
Bien sûr. Nous faisons tout ce travail pour les fans de football. Nous sommes également des passionnés de ce sport donc nous partageons les mêmes préoccupations concernant le manque de transparence dans le football d'aujourd'hui. Heureusement, certaines personnes à la Fifa se félicitent de toutes les révélations faites par Football Leaks. Nous sommes heureux d'entendre que Mark Goddard, le directeur général de la TMS Fifa (Transfer Matching System), consulte notre site et utilise nos informations pour leurs activités.

Vous avez révélé très peu de transferts de clubs de Ligue 1 pour le moment, peut-on s'attendre à ce que la France soit visée ?
La révélation des contrats de Martial, Abdennour et Imbula n’est qu'un début. Vous pouvez certainement vous attendre à ce que plusieurs documents liés à des transferts en Ligue 1 soient prochainement publiés sur Football Leaks.
Source: www.metronews.fr

Sénégal: La fin de l'année scolaire encore menacée


La tension persiste dans le domaine de l'éducation, marqué par les conflits récurrents entre l'État et les syndicats des enseignants. Malgré les accords conclus en 2014, les enseignants n'ont pas obtenu satisfaction de la part du gouvernement, ce qui suscite une grande déception parmi eux. Les points d'achoppement incluent le non-paiement de la régularisation des actes de reclassement et d'avancement, ainsi que l'alignement des salaires. De plus, la mise en solde de plus de 7000 maîtres contractuels est en attente depuis plus de 8 mois, et les actes des zones d'aménagement ne sont pas disponibles. Les enseignants dénoncent également les affectations arbitraires décidées par le ministère de l'Éducation en pleine année scolaire, perçues comme des mesures visant à rapprocher les parents des autorités au détriment des enseignants.

Face à cette situation, les syndicats ont décidé d'unifier leurs actions et ont déposé des préavis de grève pour le 18 février prochain. De plus, ils menacent de retenir les notes du premier semestre jusqu'à ce que leurs revendications soient satisfaites. Cette escalade dans les tensions risque de perturber la fin de l'année scolaire si aucun compromis n'est trouvé entre les parties concernées

samedi 6 février 2016

Liste de l'équipe nationale du Sénégal contre le Mexique

Le sélectionneur de l'équipe nationale locale du Sénégal Moustapha Seck a dévoilé sa liste des 22 joueurs retenus pour affronter le Mexique aux Etats-Unis le 10 février prochain. 

La liste, qui a fait couler beaucoup d’encre dans la presse locale, est composée de sept joueurs de la lanterne rouge du championnat Diambars, cinq du Jaraaf, quatre de Gorée et deux de Niary Tally. Quatre clubs qui occupent tous les dernières places au tableau du classement.
La liste :
  • Gardiens : Cheikh Ahmadou Bamba Thioub (Jaraaf), Pape Seydou Ndiaye (Niary Tally).
  • Défenseurs : Matar Kanté (Jaraaf), Adama Mbengue (Diambars), Arial Benabent Mendy (Diambars), Alioune Ndiaye (Jaraaf), Mody Traoré (Tengueuth FC), Mamadou Sylla (US Ouakam), Alhassane Sylla (Diambars).
  • Milieux : Ousseynou Thioune (Diambars), Boubacar Cissokho (Suneor), Nestor Pamipi Mendy (Diambars), Abdoulaye Bâ (Niary Tally), Elimane Oumar Cissé (Diambars), Roger Gomis (US Gorée), Ngagne Diallo (US Gorée).
  • Attaquants : Dame Guèye (Diambars), Jean Rémi Bocandé (US Gorée), Chérif Salif Sané (Casa sports), Ibrahima Diop (Jaraaf), Assane Mbodj (Jaraaf), Mor Talla Nguer (US Gorée)

mardi 2 février 2016

Top 5 des africains de Ligue 1: Les sénégalais au top !

bakayoko (tiemoue) ndoye (cheikh) (L'Equipe)


Cette semaine, l'Angevin Ndoye figure encore au tableau d'honneur du Top 5 des Africains de L1 après sa démonstration contre Monaco, aux côtés de ses compatriotes Touré et Sankharé. Obbadi et Diabaté complètent le quintette.

1. Cheikh Ndoye (Sénégal, Angers)

Cette saison, le capitaine du SCO n’avait pas encore marqué à domicile. Déjà auteur de cinq réalisations, le Sénégalais a encore réalisé un match magistral face à Monaco. Sur sa présence athlétique et son impact sur le plan défensif, quand il s’agit de récupérer des ballons, tout a déjà été dit. Le Sénégalais a prouvé samedi qu’il était également très réactif face au but. C’est lui qui a ouvert la marque en détournant une frappe de Saïss – consécutive à un corner – sur la ligne de but, après moins de vingt minutes de jeu. Quelques instants avant la pause, et encore sur corner, il récidivait du pied, lui que l’on sait très précieux de la tête. Encore une énorme prestation pour Angers (3-0) qui revient à deux points du dauphin, Monaco.

2. Younousse Sankharé (Sénégal, Guingamp)

Absent lors des derniers matches de Coupe (Gazélec) et de Championnat (contre Bastia) après avoir reçu un carton rouge contre Nantes, Younousse a effectué un retour tonitruant dans le onze type de Gourvennec. Auteur d’une passe décisive - un joli décalage côté droit sur le but victorieux de Jimmy Briand - et d’un but (son troisième de la saison en Championnat), il a réalisé un match de grande qualité, associé à son binôme Lionel Mathis. Généralement, lorsque ces deux-là livrent un grand match, le résultat n’est jamais bien loin pour le club costarmoricain.

3. Zargo Touré (Lorient, Sénégal)

Latéral droit de formation mais aligné comme stoppeur à Lorient par Sylvain Ripoll, l’international A sénégalais s’est rappelé au bon souvenir d’Aliou Cissé, son sélectionneur, qui ne le titularise pas ces derniers temps. Auteur du doublé victorieux pour Lorient contre Reims (2-0), l’ancien joueur de l’US Boulogne puis du Havre a inscrit deux buts absolument identiques (de la tête) sur des corners de Jouffre. Au passage, Touré a démontré qu’il pouvait sauter très haut, plus haut par exemple qu’un Aissa Mandi.

4. Mounir Obbadi (Maroc, Lille)

Bien sûr, la déception était immense dans les rangs du LOSC après le nul (1-1) inespéré décroché par Marseille. Pourtant, les satisfactions ne manquent pas dans les rangs des Dogues, à commencer par le rendement d’Obbadi, tout simplement digne d’éloges. Sobre et technique, l’international marocain a été le catalyseur offensif de son équipe, dont il a amorcé la plupart des attaques. Inspiré et juste dans le jeu, il a perturbé ceux qui étaient chargés de réduire son influence, en vain.

5. Cheick Diabaté (Mali, Bordeaux)

Il était absent mardi dernier lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue (1-5 contre Lille) et ça s’est vu. Titularisé par Willy Sagnol contre Rennes, le massif attaquant des Girondins a inscrit les deux premiers buts de son équipe, à la demi-heure de jeu puis en début de seconde période. Efficace - il a marqué sur ses deux tirs cadrés - et disponible, Cheick Diabaté a terminé le mois de janvier comme il l’avait commencé : sur les chapeaux de roue. Sept buts en six apparitions, ce qui le rend tout simplement indispensable ces derniers temps lorsqu’il affiche une telle forme.


Elimane Coulibaly : "Quand je suis revenu du Sénégal, j'ai eu une infection...''



Le joueur Sénégalais compte se relancer au RMP après un début de saison sans jouer.

Elimane Coulibaly affiche un large sourire."Franchement, je suis très heureux d’être à Mouscron", s’exclame le Sénégalais. "J’étais bien à Ostende. J’avais un bon salaire, j’étais payé sans soucis. Mais il me manquait une chose : jouer !"
Quand l’opportunité mouscronnoise s’est présentée, Elimane Coulibaly n’a pas hésité une seule seconde."J’ai beaucoup d’envie. Depuis que je suis arrivé à Mouscron, j’ai à nouveau cette envie de me battre. Je veux cette bagarre sur les terrains, des coups et surtout marquer des buts."
Elimane Coulibaly déborde d’envie. "Je suis très enthousiaste. Surtout que je sens cette équipe du RMP capable de faire beaucoup mieux. Je trouve cela incroyable qu’une telle équipe soit si bas dans le classement général."
L’attaquant ne tarit pas d’éloges envers ses nouveaux coéquipiers. "Il y a énormément de talent ici à Mouscron. Je dirais même qu’individuellement, cette équipe est meilleure qu’Ostende. Mais cela ne veut pas spécialement dire qu’il y a un collectif. Ici, je vois de la force, de la puissance, de la qualité technique. Mais il faut maintenant les buts. Et c’est pour cela que je suis là. Je suis un buteur. Je sais que j’ai les moyens de mettre les buts qu’il faut."
L’ancien attaquant de Courtrai, de Gand et d’Ostende espère se mettre rapidement en évidence. "Même si j’ai trente-cinq ans, je me sens bien. J’ai envie de me battre avec ces garçons de vingt ans. Physiquement, je me sens vraiment très bien. Heureusement, le coach Vanderhaeghe demandait à ce que les joueurs qui n’évoluaient pas avec l’équipe première disputent les matches de l’équipe réserve. J’ai donc pas mal de minutes dans les jambes. Je serai rapidement le coup."
Coulibaly compte bien sur ces prochains mois pour préparer les prochaines saisons.

Son dernier but ? Face à Mouscron !

Cela fait quelques temps qu’Elimane Coulibaly n’a pas marqué. "Mon dernier but date de… Mouscron", sourit-il.
C’était la saison dernière, le 2 avril 2015. Ostende s’était imposé 0-1 sur un but du Sénégalais. "Ensuite, je suis retourné au pays car mon papa est décédé. Quand je suis revenu du Sénégal, j’ai eu une infection qui m’a tenu écarté des terrains durant près d’un mois. La saison alors était terminée. Et depuis le début de ce championnat, le coach ne comptait plus trop sur moi malheureusement."

La mafia du recrutement de footballeurs africains



Hommes & Migrations : Votre roman, Ballon noir, s’adresse au public français et mêle une intrigue sur le recrutement d’un jeune footballeur avec la prise en compte des intérêts économiques du Delta du Niger, associés à l’exploitation du pétrole, sur fond de corruption et de violence extrême : pourquoi associer ces thèmes et comment les avez-vous approchés ?
La mafia du recrutement de footballeurs africains
Pierre Cherruau : Comme beaucoup d’écrivains journalistes, j’ai fait des reportages sur le football au Nigeria en rencontrant de nombreux joueurs et entraîneurs. C’est un sujet que je connaissais particulièrement bien. Le roman noir se doit de s’ancrer dans le réel : on ne peut se contenter d’une intrigue et il faut aller à la source de l’information. Il y a peu de recherches en Grande-Bretagne sur le football africain, alors qu’il y a une immigration nigériane importante. Dans les années soixante et soixante-dix, on ne faisait pas confiance aux footballeurs africains.
En France, le recrutement des footballeurs africains se faisait aussi pour des raisons économiques car les clubs n’avaient pas les moyens financiers des clubs britanniques pour recruter des joueurs de haut niveau. Un certain nombre de joueurs africains ont d’abord fait leurs preuves en France avant d’être recrutés en Grande-Bretagne. Il y avait donc une filière nigériane qui passait par des clubs français ou belges, ou néerlandais. Et, en vertu des relations toujours difficiles entre ex-colonisateurs et ex-colonisés, le fait de ne pas être britannique était plutôt un atout car il supprimait le contentieux historique.
H&M : Pourquoi avoir choisi la fiction pour aborder ce thème plutôt que l’essai journalistique ?
P.C. : Avec la fiction, on peut aller beaucoup plus loin que dans le reportage. Par exemple, je sais que certains matchs sont truqués au Nigeria, avec des arbitres qui vont jusqu’à ne pas publier les scores des matchs. La corruption est très étendue et des gens très importants font des paris sur des matchs, à la fois en Afrique mais aussi en Asie. Mais il est très difficile de recueillir des témoignages sur cette dérive mafieuse. Donc la fiction permet d’être plus proche de la réalité qu’un essai journalistique. Il s’agit moins de dénoncer des individus mais plutôt d’expliquer des structures globales et des modes de fonctionnement. Au Nigeria, on s’aperçoit que les gens sont obligés de jouer le jeu et de fermer les yeux sur un certain nombre de pratiques pour survivre physiquement ou économiquement.
H&M : Les médias parlent-ils du recrutement de ces jeunes joueurs?
P.C. :Les médias commencent à en parler, mais de manière assez anecdotique en évoquant des cas de jeunes recrutés et rackettés par des Européens. Ils se retrouvent dans la rue après un échec dans un club ou un centre de formation. Ils sont démunis et souvent ne peuvent pas rentrer chez eux au risque de décevoir leur famille qui a misé sur eux dans tous les sens du terme. Ce qui me dérange dans la façon dont les médias abordent cette question, c’est qu’on oublie la part de responsabilité de l’Occident. Si on parle des gamins à Dakar ou Lagos qui rêvent de venir en Europe, c’est aussi parce que le continent africain est devenu une vaste prison. Or certains jeunes veulent aussi partir pour avoir une expérience de la vie et pas seulement pour s’enrichir. Chez les Peuls, le fait de voyager permet de devenir un homme, c’est un rite initiatique. Mais pour ceux qui n’appartiennent pas à l’élite qui peut aller faire des études en Europe ou aux États-Unis, le mythe du footballeur reste très actif. Pour un garçon des classes populaires ou des classes moyennes, le seul moyen de partir reste de devenir footballeur, comme pour une fille, de devenir une prostituée.
 H&M : Les footballeurs africains ayant fait carrière en France ont longtemps été des étudiants venus y faire leurs études. Avec la fin des visas pour études, la seule liberté des jeunes Africains n’était-elle pas de négocier leur compétence physique et sportive ?
P.C. : Cest pour cela que le sport est une belle métaphore pour évoquer l’évolution des rapports Nord-Sud. On a longtemps dit que l’Afrique échappait à la mondialisation, or le continent africain y revient, mais encore une fois de manière inégalitaire. On s’arrache ses matières premières. L’Afrique reste le terrain d’expression d’une certaine force brute comme du temps de la traite négrière, si on peut tenter cette comparaison. Cela m’avait frappé quand j’étais allé interviewer un grand joueur nigérian qui jouait dans un club français. Son entraîneur français, très connu, m’avait dit que ces joueurs africains étaient très costauds, qu’ils étaient une bonne “race”. J’avais l’impression d’entendre un discours de négrier même si le verni est différent.
H&M : Les agents recruteurs en Afrique sont-ils envoyés par des clubs ou sont-ils surtout des francs-tireurs  ?
P.C. :Il y a un peu de tout. Des aventuriers ou des journalistes qui font des repérages sous couvert de reportages pour les grands clubs. Dans la pratique, agents recruteurs et journalistes se confondent. L’envie de quitter le pays est telle que un Blanc qui débarque dans un club africain est un peu considéré comme le messie qui va permettre aux jeunes de partir en Europe. La vie dans un pays comme le Nigeria est extrêmement violente. D’ailleurs on m’avait raconté qu’un joueur béninois qui jouait dans un club de Lagos avait dû fuir le pays car il sortait, sans le savoir, avec l’ancienne copine d’un gangster local. Les mafias sont extrêmement puissantes et les étrangers peuvent se faire tuer sans s’y attendre.
H&M : Les anciens entraîneurs français vont parfois poursuivre leur carrière en Afrique. N’est-ce pas encore un facteur de stimulation au départ ?
P.C. :C’est un phénomène intéressant à plus d’un titre. Le choix d’un entraîneur européen montre que les relations coloniales n’ont pas encore disparu. Les joueurs vont davantage accepter l’autorité d’un entraîneur européen qui a aussi certainement de meilleures connaissances dans le domaine technique. Il y a également un facteur plus rationnel : l’entraîneur européen va être considéré plus facilement comme neutre, ce qui n’est pas le cas d’un entraîneur local au Nigeria où le facteur ethnique est tellement important. Si l’entraîneur est Ibo, on va l’accuser de faire jouer plus de Ibos que de Haoussas ou de Yorubas et c’est un sujet extrêmement sensible. D’ailleurs il y a beaucoup de bons joueurs originaires du Sud, du pays Ibo où le football s’est implanté depuis longtemps, alors que dans le Nord musulman, avec la charia, le football était déconsidéré par les imams. En même temps, quand il s’agit de l’équipe nationale, les Haoussas veulent voir jouer des Haoussas. J’avais rencontré un entraîneur dans le Nord dont l’équipe était principalement composée de joueurs ibos et le public n’acceptait pas cette sélection. Cela posait des problèmes terribles, surtout avec la recrudescence des conflits ethniques. La composition de l’équipe nationale relève d’une stratégie géopolitique. Le football est tellement important de nos jours en Afrique que les hommes politiques ne peuvent pas s’empêcher d’intervenir. Souvent, l’entraîneur occidental peut constituer une sorte de rempart. Dans un pays comme le Nigeria, les matchs de l’équipe nationale sont les seuls moments fédérateurs avec l’ensemble des ethnies qui soutiennent leur équipe.
H&M : Est-ce que les joueurs africains sont fatalement condamnés à partir. Peut-on parler d’un phénomène de brain drain sportif ?
P.C. :Le joueur est éphémère et il va essayer de gagner le plus d’argent le plus vite possible, sachant que sa carrière est fragile et courte. C’est un peu du capitalisme sauvage. En fait, la gestion de la carrière d’un footballeur qui a du succès dans son pays devient très compliquée pour lui, car il est sollicité par énormément de gens et la pression est très forte.A fortiori, quand un joueur africain qui a une belle carrière en Europe revient dans son pays : les attentes sont telles qu’il doit avoir des gardes du corps car on va essayer de l’agresser ou de l’enlever. Lorsque l’équipe nigériane a perdu la finale de la Coupe d’Afrique des Nations, à Lagos, face au Cameroun, elle s’est fait agresser par ses supporters. La violence du pays est aussi présente dans les stades. On comprend pourquoi un footballeur nigérian se sent plus en sécurité à Londres qu’à Lagos.
H&M : Les clubs européens ont-ils conscience des abus qui peuvent être faits dans ces recrutements sauvages ? Des formes de régulation sont-elles mises en place ?
P.C. :Il y a eu un changement dans les mentalités grâce à la médiatisation d’un certain nombre de drames. Des centres de formation essayent d’être plus sérieux dans l’éducation de ces jeunes. D’ailleurs, les footballeurs africains sont souvent moins désarmés que les jeunes footballeurs français qui ont quitté très tôt leur famille et peuvent être très naïfs. J’ai interviewé Taribo West qui venait du sud-est du Nigeria puis a fait une carrière à l’AJ Auxerre puis en Italie. Il avait appris à se battre dans les rues de Port Harcourt et n’avait pas peur de foncer comme attaquant. Leur parcours est tellement dur qu’ils peuvent survivre. Les clubs ne rendent pas de compte et ce qui domine est le règne de l’argent. Du moment qu’un joueur est une bonne “gagneuse”, personne ne se pose de question.
Ce qui est frappant quand on assiste à un match de football en France, c’est qu’on entend beaucoup de propos racistes parmi les supporters, sauf si le footballeur africain marque un but et gagne. C’est une règle dans le monde du football : l’instrumentalisation des joueurs qui est particulièrement forte quand il s’agit des Africains, quel que soit leur niveau. Le racisme est très présent dans le football. Mais les choses changent : le PSG a pris un entraîneur d’origine canaque et le club de Bordeaux a pris un entraîneur malien (Jean Tigana) ce qui montre que l’on commence à leur faire confiance. C’est un milieu assez conservateur. Les évolutions sont lentes, mais elles se font.
Entretien avec Pierre Cherruau réalisé par Marie Poinsot,Source: http://hommesmigrations.revues.orgRevue Hommes & Migration (France)

lundi 1 février 2016

Stéphane Badji a trouvé un consensus avec un grand club belge



Selon la DH, le Sporting vient de finaliser le transfert de Stéphane Badji. Un accord a été conclu entre toutes les parties et le joueur pourrait arriver dans les prochaines heures en Belgique.  

L'international sénégalais agé de 25 ans en provenance d'Istambul vient renforcer l'entrejeu mauve  sous la forme d'un transfert définitif.

Everton achète Baye Oumar Niasse 18 millions d'euros au Lokomotiv Moscou

Baye Oumar Niasse part à Everton. (Reuters)

Néo-international sénégalais, Oumar Niassé débarque à Everton. Les Toffees ont acheté l'attaquant de 25 ans 18 millions d'euros au Lokomotiv Moscou. Il a marqué 13 buts en 23 matches pour le club russe cette saison. Par le passé, il a été testé mais pas conservé par Saint-Etienne.