samedi 4 juin 2016

Le message fort du selectionneur Aliou Cissé après Burundi-Sénégal



"Après le tirage je disais au soir du 10 avril que l’objectif raisonnable était de sortir de cette poule. Il faut que l'équipe du Sénégal continue à s’améliorer et nous sommes entrain de poser les bases du progrès. Et aussi disposer d'une équipe au complet et au top. Pour cela il faut du temps. Cela reste encore valable. Une étape est franchie mais la compétition n’est pas finie. Avec le même sérieux et le même engagement nous aborderons le dernier match en septembre chez nous contre la Namibie. C’est juste un objectif intermédiaire qui vient d’être atteint. Le chantier est long.
Il faudra y aller avec de l’ambition mais sans aucune prétention en respectant nos adversaires. En étant sérieux. On a le potentiel mais les adversaires sont aussi de qualité avec chacun son vécu sur le continent. Nous jouerons crânement nos chances avec la même détermination.
Bravo à toute l’équipe. Nous y avons tous cru nous l’avons réussi ensemble. Merci d’avoir écourté vos vacances au service du Pays. Une nouvelle étape nous attend. Le travail continue dans l’humilité. Merci aux autorités merci aux dirigeants fédéraux merci au public sénégalais. Ensembles nous y arriverons. 
Le chemin est encore long. Félicitations à tous. Vive notre Sénégal"

Aliou Cissé, selectionneur de l'équipe nationale du Sénégal de football

Mohamed Ali : la légende nous a quitté !



« Le plus grand », comme Mohamed Ali aimait à se décrire lui-même, est décédé le vendredi 3 juin à Phoenix (Arizona), d'une insuffisance respiratoire, à l'âge de 74 ans.

Après une lutte de trente-deux ans contre la maladie de Parkinson, Mohamed Ali, l'une des dernières icônes planétaires du sport, a finalement été terrassé. Il restera à jamais une figure imposante, une voix forte qui n'hésitait pas à défendre ses valeurs avec véhémence, que ce soit par ses mots ou par ses poings, contre ceux qui lui manquaient de respect.

Mohamed Ali est né Cassius Clay à Louisville, dans le Kentucky, le 17 janvier 1942, dans ce qu'il qualifiait lui-même d'environnement pauvre, bien que sa famille ait toujours préféré le terme modeste. Son père, Cassius Marcellus Clay Senior, était peintre d'affiches publicitaires, et sa mère, Odessa, travaillait comme femme de ménage chez les riches blancs, tout en élevant ses deux fils.

Le « boxeur poète »

Après une carrière amateur remarquable - incluant une médaille d'or olympique dans la catégorie des mi-lourds (75-81 kg) aux Jeux de Rome en 1960 et un impressionnant palmarès de 100 victoires sur 108 combats -, Cassius Clay, comme il se nommait alors, se préparait pour son premier championnat du monde, prévu à Miami le 25 février 1964, contre le redoutable Sonny Liston. À 32 ans, ce dernier était le favori avec une cote de huit contre un. Pourtant, c'est le jeune Apollon de 22 ans qui, déjà surnommé le « boxeur poète », bouscula son aîné, le forçant à abandonner au 7e round en raison d'une blessure à l'épaule gauche. Durant le combat, Sonny Liston avait tenté de l'aveugler pour éviter une défaite humiliante. Pour ce combat, Clay toucha 650 000 dollars contre 1,15 million pour Liston.

Mais pour beaucoup, ce combat fut entaché de controverses. Cette année-là, Cassius Clay disparut pour laisser place à Cassius X, renonçant à son nom d'esclave hérité de ses anciens maîtres blancs. Il devint Mohamed Ali et exigea qu'on l'appelle désormais par son nom musulman. Il rejoignit la secte Nation of Islam dirigée par Elijah Muhammad, fréquentant notamment Malcom X.

Le refus du service militaire au Vietnam

La revanche contre Liston se matérialisa, mais le 25 mai 1965, à Lewiston, Sonny Liston fut terrassé dès le premier round. « Debout et bats-toi, enfoiré », cria Mohamed Ali. C'est la victoire la plus rapide de l'histoire des championnats du monde de poids lourds. Mais encore une fois, le combat fut controversé...

En 1966, la guerre du Vietnam vint troubler la vie de Mohamed Ali. Il refusa d'y participer en invoquant des raisons religieuses, affirmant : « Pour moi, les Vietcongs sont des Asiatiques noirs, et je n'ai pas à combattre des Noirs ». En conséquence, il fut condamné à cinq ans de prison et à une amende de 10 000 dollars le 21 juin 1967. Son titre de champion du monde et sa licence de boxe lui furent retirés.

Mais Mohamed Ali ne baissa pas les bras. En 1970, sa licence lui fut rendue, un tribunal ayant jugé qu'une condamnation pour insoumission ne justifiait pas une telle sanction contre son moyen de subsistance. Le ring retrouva alors son maître, et Mohamed Ali reprit sa série de combats et de victoires. Son objectif principal était de reconquérir le titre. Le 8 mars 1971, au Madison Square Garden de New York, eut lieu ce qu'on appela « le combat du siècle » : Mohamed Ali affronta le champion du monde en titre, Joe Frazier.

Mohamed Ali perdit ce combat aux points, mais ce fut le début d'une longue quête. En 1974, il prit sa revanche sur George Foreman dans un combat légendaire baptisé « le grondement de la jungle », organisé à Kinshasa, au Zaïre. Mohamed Ali, dans une stratégie étonnante, encaissa les coups de Foreman pendant sept rounds avant de l'achever au huitième. C'était sa troisième reconquête du titre de champion du monde. Il défendit ce titre avec succès à neuf reprises avant de le perdre aux points le 15 février 1978, à Las Vegas, face à Leon Spinks. Sept mois plus tard, il le récupéra pour la troisième fois.

En 1981, après vingt et un ans de carrière professionnelle, Mohamed Ali raccrocha les gants. Son bilan chez les professionnels se composait de 61 combats, 56 victoires - dont 37 par KO - et 5 défaites.

En 1984, il fut diagnostiqué avec la maladie de Parkinson. Dès lors, il consacra sa vie à promouvoir la paix, prêchant les valeurs de l'islam. Il reçut même une étoile sur Hollywood Boulevard, à Los Angeles, bien qu'elle fut accrochée sur un mur à l'entrée du Kodak Theater plutôt que sur le trottoir, car il ne souhaitait pas qu'on piétine le nom du Prophète.

samedi 14 mai 2016

La Sénégalaise Fatma Samoura désignée secrétaire générale de la Fifa


La Fifa a fait une annonce historique vendredi dernier en nommant Fatma Samoura au poste de secrétaire générale, marquant ainsi un tournant décisif dans l'histoire de l'institution. Cette diplomate sénégalaise, qui a travaillé aux Nations unies pendant 21 ans, devient la première femme à occuper ce poste au sein de la Fifa. Sa nomination intervient dans un contexte où l'organisation cherche à tourner la page de la période marquée par les scandales impliquant Sepp Blatter et Jérôme Valcke.

Fatma Samoura, âgée de 54 ans, a occupé divers postes diplomatiques dans plusieurs pays africains au cours de sa carrière à l'ONU. Sa nomination a été annoncée lors du 66e congrès de la Fifa à Mexico par le nouveau président, Gianni Infantino, élu en février pour succéder à Sepp Blatter, suspendu.

Gianni Infantino a souligné que Fatma Samoura apporte une nouvelle dynamique à la Fifa. Bien qu'elle n'ait pas d'expérience préalable dans le domaine sportif, elle possède une grande personnalité et une expérience significative dans la gestion d'organisations de grande envergure et de budgets importants. Sa venue de l'extérieur, selon Infantino, apporte un souffle nouveau à l'institution, marquant ainsi un contraste avec le passé.

Fatma Samoura prendra ses fonctions à la mi-juin, après un contrôle d'éligibilité. Elle succède à Jérôme Valcke, licencié puis suspendu pour douze ans par la Fifa en raison de son implication dans des affaires de corruption, notamment liées à un trafic de billets lors de la Coupe du Monde 2014 au Brésil. Depuis son départ, l'intérim était assuré par l'Allemand Markus Kattner, directeur financier de l'organisation.


vendredi 8 avril 2016

Pourquoi la France fixe-t-elle le taux du franc CFA ?




Créé officiellement le 26 décembre 1945 par la France du général de Gaulle, le franc CFA est aujourd’hui la dernière monnaie coloniale encore en activité. Quinze pays africains l’utilisent toujours et sont tenus de verser 50 % de leur recettes d’exportations à la banque de France. Un système monétaire régulièrement critiqué par des hommes politiques ou des économistes qui estiment qu’il freine le développement de l’Afrique.

Source : Le Monde Afrique

lundi 4 avril 2016

Après 56 ans d'indépendance, le Sénégal peut relever la tête !

En cette journée commémorant le seuil de notre indépendance nationale, je me projette vers un avenir sénégalais, cherchant à tracer les voies vers un lendemain meilleur face aux évolutions du monde actuel. Malgré les nombreux atouts naturels et les ressources dont notre pays dispose, nous avons constaté au fil des 56 années d'indépendance une perte significative des potentialités économiques. Les indicateurs de développement tels que le taux de croissance, le revenu par habitant et l'indice de développement humain restent alarmants, nécessitant une refonte de nos politiques économiques pour préparer l'avenir de manière plus sereine.

Nous nous trouvons à un moment décisif de notre développement, confrontés à d'immenses défis auxquels le Sénégal doit faire face. Parmi ceux-ci, la transmission des valeurs fondamentales auxquelles les Sénégalais sont attachés et la préparation des futures générations à travers notre système éducatif revêtent une importance cruciale. Il est primordial de créer des conditions propices à un travail enrichissant, permettant aux individus de s'épanouir pleinement dans leurs activités professionnelles.

L'innovation technologique et l'exploitation des énergies renouvelables, notamment l'énergie solaire, offrent des opportunités considérables pour améliorer notre niveau de vie tout en préservant notre environnement. L'adoption de nouvelles technologies de l'information et de la communication ouvre la voie à de nouveaux modes de travail et à une économie plus dynamique.

Pour préparer des citoyens sénégalais modèles, il est impératif de repenser notre système éducatif en lui attribuant également la mission de transmettre des valeurs civiques et patriotiques. L'institution scolaire devra jouer un rôle central dans la formation citoyenne, en inculquant dès le plus jeune âge des préceptes comportementaux et un sens du devoir envers la patrie.

En parallèle, l'harmonisation de la formation aux exigences du marché du travail est essentielle pour favoriser l'employabilité des jeunes diplômés. Il est nécessaire de professionnaliser les filières offertes par nos universités publiques et de diversifier les secteurs d'activité afin de répondre aux besoins économiques actuels et futurs.

En favorisant l'entrepreneuriat et en développant des compétences adaptées aux besoins du marché, nous pouvons stimuler la croissance économique et encourager la création d'emplois durables. L'éducation et la formation doivent être au cœur de nos priorités pour garantir un avenir prospère à notre jeunesse.

En conclusion, le Sénégal dispose de tous les atouts pour relever les défis du XXIe siècle. En misant sur l'innovation, l'éducation et le développement durable, nous pouvons bâtir une économie solide et pérenne. Aujourd'hui, plus que jamais, c'est notre responsabilité collective de façonner un avenir meilleur pour les générations futures.

dimanche 3 avril 2016

Johan Cruijff pleure dans sa tombe !


Malgré une tentative d'intervention de l'arbitre, le FC Barcelone, modeste en comparaison, n'a pas réussi à contenir la suprématie du Real Madrid au Camp Nou, qui espérait pourtant rendre hommage à Johan Cruyff. Les Catalans, malmenés, bousculés et finalement vaincus, ont affiché une impuissance hors du commun face à un Real Madrid qui a une fois de plus affirmé sa position de meilleur club au monde.

Avec un but de Benzema, dont la valeur semble doubler, une performance remarquable de Cristiano Ronaldo démontrant toute sa technicité, un Casemiro dominant le milieu de terrain catalan et un Navas infranchissable, le FC Barcelone aurait même pu subir une défaite 3-1 si le but de Gareth Bale n'avait pas été refusé.

D'ailleurs, on peut légitimement se demander si le célèbre trio MSN existe encore, car les meilleurs éléments catalans de ce match ont été les défenseurs, notamment Piqué, qui a converti une offrande de Pepe sur un coup de pied arrêté. Messi est passé en mode lutteur avec un plaquage sur Pepe, Neymar a été invisible face à Carvajal et Suarez, la chauve-souris, a multiplié les fautes tout au long de la rencontre.

Un grand merci à "Zizou la Légende", car c'est grâce à lui que le football retrouve sa splendeur d'antan.

Hala Madrid !

vendredi 1 avril 2016

Ligue 2: Le sénégalais Habib DIALLO réalise un doublé


Pour le compte de la 32ème journée de la Ligue 2 française, le sénégalais Habib DIALLO du FC Metz a réalisé un doublé lors de leur reception face au Niort au stade Saint-Symphorien. Après avoir ouvert le score à la 37ème minute de jeu, l'ancien pensionnaire de Génération Foot a corsé l'adition en deuxième période(58ème) et permet à son équipe de prendre une sérieuse option dans la course pour la montée en Ligue 1.

mercredi 23 mars 2016

Demain appartient à l'Afrique !

Face à une situation économique peu satisfaisante malgré les ressources disponibles, l'Afrique est sur le point d'entamer un changement pour laisser derrière elle les hésitations du passé. En améliorant le système éducatif avec l'intégration des valeurs civiques, éthiques et patriotiques, nous nous engageons vers une révolution continue de notre enseignement en trouvant un équilibre objectif entre la formation des étudiants et les besoins économiques en termes de main-d'œuvre. Cette transition sera accompagnée d'une solide culture entrepreneuriale qui encouragera la créativité et l'innovation. En intégrant les nouvelles technologies et l'énergie solaire au cœur de nos activités, nous améliorerons les conditions de vie des Africains et de leur environnement.

En envisageant l'avenir de l'Afrique, nous nous projetons vers les perspectives que les Africains doivent envisager pour anticiper un avenir meilleur dans l'évolution du monde actuel. Malgré les avantages climatiques, géographiques et démographiques ainsi que les ressources naturelles abondantes, le plus ancien des continents a perdu une grande partie de son potentiel économique au cours des 50 dernières années d'indépendance. Si l'on se réfère à des indicateurs de développement tels que le taux de croissance, le revenu par habitant et l'indice de développement humain, qui sont tous très faibles, il est évident que l'Afrique a traversé une période difficile et doit inverser la tendance en explorant de nouvelles possibilités pour construire l'avenir d'une politique économique solide.

Nous sommes à un stade crucial de notre développement. Les défis prioritaires auxquels l'Afrique doit s'attaquer sont nombreux, notamment la transmission des valeurs auxquelles les Africains sont attachés et la préparation des futures générations à travers le système éducatif, qui est la clé d'un travail épanouissant en Afrique. Cela ouvrira la voie à de nouveaux systèmes d'organisation du travail, en ciblant certains secteurs prioritaires qui généreront de nouvelles opportunités de croissance grâce à l'auto-emploi. Cette réforme permettra de combler les besoins économiques non satisfaits et de développer de nouvelles compétences, favorisant ainsi l'émergence de nouvelles entreprises innovantes.

Dans cette dynamique de changement, l'innovation technologique et l'exploitation des énergies renouvelables telles que le soleil joueront un rôle crucial. Cette évolution améliorera notre qualité de vie tout en protégeant notre environnement, tout en favorisant l'adoption de nouveaux modes de travail grâce aux nouvelles technologies de l'information et de la communication. Grâce à cette transition technologique et énergétique, nous pourrons envisager une existence innovante, développer notre créativité et nous épanouir pleinement dans nos activités professionnelles, tout en préparant les populations africaines à s'adapter aux changements à venir.

Préparer des citoyens africains modèles est essentiel pour l'avenir de notre continent. L'un des principaux obstacles au développement de l'Afrique est le manque de ressources humaines qualifiées. Il est donc crucial de préparer les générations futures dès leur plus jeune âge afin de former des élites capables de relever les défis qui se présentent. Les écoles joueront un rôle clé en transmettant non seulement des connaissances, mais aussi des valeurs civiques et patriotiques, tout en favorisant le développement d'un sentiment d'appartenance à la communauté. En formant des citoyens responsables, nous pourrons surmonter de nombreux obstacles, tels que la corruption, le manque de civisme et les divisions sociales, et préparer les jeunes Africains à devenir les leaders de demain.

Uniformiser la formation selon les exigences économiques est également essentiel pour assurer une intégration réussie sur le marché du travail. Trop souvent, les diplômes universitaires ne correspondent pas aux besoins des entreprises, ce qui conduit à un chômage élevé parmi les diplômés. Il est donc nécessaire de revoir nos programmes éducatifs afin de les adapter aux compétences exigées par le marché du travail. Cela implique de valoriser les métiers et d'introduire de nouvelles qualifications dans des domaines tels que le marketing, la gestion, les nouvelles technologies, l'agriculture, l'ingénierie, etc. En développant l'apprentissage à tous les niveaux de l'éducation, nous pourrons former une main-d'œuvre qualifiée et répondre aux besoins de notre économie en pleine croissance.

Développer un travail enrichissant pour les Africains nécessite également de repenser nos approches en matière de formation et de travail. Il est crucial de permettre aux élèves et aux étudiants de choisir des filières qui correspondent à leurs passions, d'améliorer les conditions de travail et de développer les compétences des travailleurs. En mettant l'accent sur le bien-être des employés, les entreprises africaines pourront augmenter leur productivité et leur créativité, ce qui contribuera à une économie plus durable.

Enfin, l'adoption des nouvelles technologies et des énergies renouvelables sera essentielle pour l'avenir de l'Afrique. En exploitant le potentiel des nouvelles technologies, nous pourrons créer de nouvelles opportunités d'affaires et améliorer nos communications. De plus, en tirant parti de l'énergie solaire, nous pourrons répondre à nos besoins énergétiques tout en préservant notre environnement. En intégrant ces innovations dans tous les aspects de notre société, nous pourrons construire un avenir prospère pour l'Afrique et ses habitants.

En conclusion, l'avenir de l'Afrique est entre nos mains. En adoptant une approche holistique et en mettant l'accent sur l'éducation, l'innovation et le développement durable, nous pouvons surmonter les défis qui se présentent à nous et bâtir un avenir meilleur pour tous.


Boury DIAKHATE - première édition des rencontres économiques de Dakar, organisée par le Cercle des Economistes et l'EUA (Excellence Universitaire Africaine). J'ai eu l'honneur de faire partie des 200 étudiants lauréats sélectionnés pour y prendre part.

lundi 21 mars 2016

Résultats provisoires du Référendum : Le Oui triomphe avec 55,03% contre 44, 97% pour le Non


Les dés semblent être jetés pour le référendum. Les résultats globaux sont disponibles, et le Oui a pris le dessus sur le Non. Selon la radio RFM, le Oui aurait remporté de plus de 55% contre le NON qui obtient 45%. Les région de Dakar et de Ziguinchor ont basculé entre les mains de Macky Sall.

Ainsi, à Dakar, le Oui a obtenu 58% contre 42%. C’est Mbacké qui a obtenu le plus grand pourcentage de Non avec 78%. A Fatick, le Non a obtenu 52% même si le département de Fatick a obtenu le plus grand Oui avec 75%.

Kaolack 60%, Kolda 54%, Louga 70%. Matam 64%, Saint-Louis 57%, Tamba 67%, Thiès 57% et Ziguinchor 53% sont tous tombés dans l’escarcelle du Oui.

Sur les 20,44% des bureaux de vote dont le dépouillement a été effectué, les tendances font état de 40,33% de taux de participation.

Source: senenews.com

Modou Diagne, As Nancy : « Je me suis accroché »


Quand avez-vous appris votre titularisation à la place de Pape Diakhaté pour ce Nancy - Lens (1-0) ? 

La veille, à l’entraînement, le coach adjoint Vincent Hognon m’avait dit de me tenir prêt. Mais ce n’est que le matin du match, lors de la causerie du coach Pablo Correa pour annoncer l’équipe, que j’ai eu la certitude de débuter. 

Vous n’étiez pas favori au départ, pourtant, pour pallier la blessure de Michaël Chrétien, au vu des derniers choix opérés par Pablo Correa… 

C’est vrai, mais je sortais d’une bonne semaine d’entraînement, je restais également sur une prestation intéressante avec la réserve lors du derby à Metz. Dans ma tête, j’y croyais, parce que j’avais fait le maximum pour gagner une place de titulaire. Je suis content d’avoir été récompensé. 

Le jour du match, vous êtes-vous préparé de manière spéciale pour être à la hauteur de l’événement ? 

Je me suis dit : ’’Tu n’as pas le choix, tu n’as pas le droit à l’erreur. Même s’il faut mourir pour empêcher l’attaquant de marquer, je vais le faire’’. Ce n’était pas une pression négative. Au contraire, je me suis dit ça pour être très concentré, très déterminé. Je ne voulais pas revivre le scénario d’Ajaccio, où j’étais entré en fin de première mi-temps après la blessure de Michaël (Chrétien). À Ajaccio, j’avais fait le job correctement, je pense, mais j’avais tout gâché à cause d’une erreur de concentration au marquage sur le second but corse. 

La concentration, ce n’est pas quelque chose qui se travaille aussi concrètement que la vitesse ou le pied gauche. Comment avez-vous fait pour progresser dans ce domaine ? 

Déjà, c’est plus facile de corriger un manque de concentration qu’un manque de vitesse. Ça se passe dans la tête. Mon poste de défenseur central ne permet pas le moindre relâchement mental, je me le répète pour que ça ne se reproduise plus. J’écoute aussi les conseils que me donnent les plus anciens, qui jouent à mon poste : Michaël (Chrétien) et Pape (Diakhaté) qui, en plus, est Sénégalais comme moi. Je prends aussi tout ce que me disent Youssouf (Hadji) et Benoît (Pedretti). Je suis peut-être plus à l’écoute qu’avant. 

« En janvier, j’avais demandé à être prêté » 

Quelle a été votre réaction, en janvier dernier, après la signature de Pape Diakhaté dans votre secteur de jeu ? 

J’ai appris ça à mon retour de la CAN U23 avec le Sénégal, après avoir manqué aux tirs au but une qualification pour les Jeux Olympiques de Rio. Moralement, ça n’a pas été facile, je ne le cache pas. Durant la phase aller, je n’avais connu qu’une titularisation en étant le troisième défenseur central de l’effectif. Alors, j’ai eu peur de ne plus avoir de temps de jeu du tout en passant numéro 4 dans la hiérarchie, avec l’arrivée d’un garçon aussi expérimenté que Pape. Il n’était pas question pour moi de quitter définitivement l’ASNL, mon club formateur où j’espère avoir encore de belles choses à vivre. Mais du coup, en janvier, j’avais demandé à être prêté pour avoir plus de chances de jouer. Puisque ça ne s’est pas fait, je suis resté en faisant le nécessaire pour ne pas baisser les bras. Je me suis accroché. 

Des personnes vous ont-elles aidé ? 

Toute ma famille, oui. Ma copine aussi, des amis… Tous mes proches en réalité, dont mon papa, qui a été footballeur pro lui aussi. Il habite encore Saint-Dié. Chaque fois que je suis rentré dans les Vosges pour le voir, il m’a soutenu, il m’a demandé de ne pas lâcher, en m’expliquant que tout pouvait aller très vite dans le football. J’ai gardé confiance en moi, en me souvenant aussi des dix-sept matches d’affilée joués en L2 la saison dernière. C’était la preuve que j’avais le niveau pour pouvoir revenir à un moment donné. 

Contre Lens, vous avez évolué au sein d’une défense juvénile, avec deux de vos potes de l’époque du centre de formation de la Forêt de Haye… 

En effet, je connais bien Tobias (Badila), qui a un gros potentiel et qui est en train de le montrer à tout le monde. Mais c’est avec Clément (Lenglet) que j’ai le plus d’automatismes. Tous les deux, on a souvent formé la charnière centrale de l’équipe réserve. On a des qualités complémentaires. Moi, je suis plus dans le registre de la vitesse et des duels. Clément, lui, a un super placement et un pied gauche très précis pour relancer. 

Comment voyez-vous la fin de saison, désormais ? 

Il ne faut surtout pas que je repose sur mes lauriers, après un bon match contre Lens. Je vais travailler du mieux possible pour pouvoir donner un coup de main à l’équipe quand elle en aura besoin, en sachant qu’il y a beaucoup de joueurs de qualité à mon poste. Le plus important, c’est clairement d’aller chercher cette montée en L1 tous ensemble.

Source: leral.net

jeudi 17 mars 2016

«OUI » ou « NON » : Le cadeau empoisonné du referendum


Depuis le début de la campagne référendaire, une opposition farouche oppose les partisans du "OUI" à ceux du "NON". Cette lutte a entraîné des troubles récurrents à travers tout le pays et une utilisation excessive des fonds publics à des fins peu judicieuses. Malheureusement, ce sont toujours les Sénégalais qui en subissent les conséquences, car il est évident, vu la situation actuelle, que les intérêts personnels hantent les esprits de nos hommes politiques. Les opposants au référendum veulent que le "NON" l'emporte afin d'éviter que leur mandat ne soit limité à 5 ans à l'avenir. D'un autre côté, les partisans du "OUI" cherchent à prolonger leur longévité au pouvoir et peut-être même à envisager un troisième mandat à l'avenir en invoquant la non-rétroactivité de la loi. Dans tous les cas, le principal bénéficiaire sera le président Macky Sall, car il y a derrière ce référendum une stratégie qui profite largement à son gouvernement.

Le "NON" : un prolongement de 14 ans pour Macky

Il est indéniable que peu se préoccupent de l'impact de leur vote lors du référendum et des conséquences que leur choix pourrait entraîner. En effet, si le "NON" l'emporte, cela signifie que le mandat présidentiel restera de 7 ans, renouvelable une fois. Cela signifie que si le président Macky Sall est réélu lors des élections présidentielles de 2019, il exercera un deuxième mandat de 7 ans qui prendra fin en 2026. Ainsi, les opposants au régime actuel devront faire preuve de patience, car le "pouvoir mackyste" aura la possibilité de rester au pouvoir encore une décennie, surpassant même Abdoulaye Wade qui a exercé pendant 12 ans. De plus, alors que les Sénégalais sont lassés de ces politiciens qui entravent le développement depuis l'indépendance, le président Macky aura la possibilité d'éliminer une fois pour toutes les candidats indépendants (note de bas de page : les réformes constitutionnelles leur permettent de se présenter aux élections présidentielles) qui pourraient être ses concurrents potentiels lors du prochain scrutin présidentiel. Ainsi, dans ce climat favorable, le gardien de la Constitution poursuivra son objectif principal : réduire l'opposition à sa plus simple expression, comme il l'a affirmé lors de ses interviews.

Dans ce contexte, le phénomène de la transhumance politique s'intensifiera considérablement, car les opposants ne verront jamais l'opportunité de rester dans le camp de l'opposition indéfiniment. Cela créera des conditions particulièrement favorables pour les dirigeants, qui n'auront ni adversaires politiques ni même de contre-pouvoirs pour protéger les intérêts publics. En fin de compte, ceux qui pensent que le triomphe du "NON" affaiblirait le gouvernement actuel sont dans une illusion, car en grande partie, cette situation lui permettrait de rester au pouvoir 10 ans de plus et de créer un environnement favorable pour éliminer les opposants.

Le "OUI" : la cerise sur le gâteau !

Aucun terme ne suffit à décrire les avantages que pourrait obtenir le régime actuel après l'approbation du "OUI". Il ne s'agit plus des 15 points de réforme, mais plutôt des avantages qui attendent le président Macky Sall et son gouvernement. On se souvient des débats juridiques intenses qui ont précédé les élections présidentielles de 2012 sur la légitimité de la candidature de Me Abdoulaye Wade. Ce dernier avait tenté de briguer un troisième mandat en violant la Constitution avec la complicité du Conseil constitutionnel, en arguant que son premier mandat (2000-2007) ne devrait pas être pris en compte dans la nouvelle loi entrée en vigueur. Le même scénario risque de se reproduire avec le régime de Macky Sall, digne héritier de Me Wade (regardez son parcours). En effet, le président Macky Sall cherche à obtenir un mandat de 7 ans après avoir renoncé à réduire son mandat à 5 ans, malgré l'avis du Conseil constitutionnel, même s'il n'était pas obligé de suivre cet avis émanant d'une juridiction dépendante. Cela signifie que les élections présidentielles sont prévues pour 2019. Ainsi, en votant "OUI" lors du prochain référendum, la constitution sera modifiée pour réduire le mandat présidentiel à 5 ans (renouvelable une fois), sans compter le mandat en cours. Par conséquent, si le président Macky Sall est réélu en 2019 pour un mandat de 5 ans, il pourra se représenter en 2024 et sa candidature sera approuvée par le même Conseil constitutionnel qui avait validé celle de Me Abdoulaye Wade et l'avait même empêché de réduire son mandat en cours. Ainsi, le président Macky Sall pourrait exercer 3 mandats, soit jusqu'en 2029 à la tête du Sénégal.

Comment le Conseil constitutionnel pourrait valider la candidature du président Macky Sall en 2024

Le principe de non-rétroactivité des lois en droit signifie que la loi ne s'applique pas aux situations juridiques dont les effets ont été entièrement consommés sous l'empire de la loi ancienne. C'est ce même principe que le Conseil constitutionnel a invoqué pour valider la candidature de Me Wade en 2012, car la nouvelle loi réduisant le mandat présidentiel ne prenait pas en compte son premier mandat effectué entre 2000 et 2007. Ce même Conseil constitutionnel a ordonné au président actuel d'organiser le référendum pour réduire le mandat présidentiel à 5 ans, sans compter le mandat en cours (7 ans), qui, selon lui, ne serait pas affecté par la nouvelle Constitution votée lors du référendum du 20 mars 2016. Par conséquent, en se basant sur le principe de non-rétroactivité de la loi, le Conseil constitutionnel pourrait bel et bien permettre au président Macky Sall de se représenter en 2024.

jeudi 25 février 2016

L’hallucinante interview d’El-Hadji Diouf !


Personnage fantasque, bad boy du football mondial durant sa carrière, El-Hadji Diouf n'a jamais été réputé pour sa modestie. La preuve ultime avec une interview exceptionnelle dans les colonnes de So Foot.

Beaucoup de nos amis footballeurs aiment bomber le torse, déclarer qu’ils sont les meilleurs dans leurs domaines, jouer aux fiers ou aux durs à cuire. Au PSG, Zlatan Ibrahimovic en est l’incarnation parfaite par exemple. Mais le Suédois reste loin, très loin, de l’incroyable El-Hadji Diouf, ancien attaquant du RC Lens ou de Liverpool notamment, et ex-international sénégalais. Élu double Ballon d’Or Africain (2001-2002), Diouf n’est pas du genre à manier la modestie. « Je suis le plus grand sportif sénégalais de tous les temps. Qui a fait mieux que moi dans le sport sénégalais ? Qui ? », lance-t-il ainsi dans une interview hallucinante accordée à So Foot.
Le reste est du même acabit, entre anecdotes croustillantes sur ses multiples aventures en club (il en a connu 11) et ego trip. « On ne traite pas le meilleur joueur comme on gère les plus mauvais. Chaque chose a son prix. Moi, j’étais un joueur exceptionnel. (…) Le football, c’est de l’art. Je garde ça en tête même quand je fais un petit match entre amis. Les autres joueurs s’arrêtent tous pour me regarder parce que je donne du plaisir. Le plus grand joueur, c’est celui qui joue en pensant au public ; qui fait le show, qui fait se lever les gens. Entrer sur le terrain, faire une passe que personne n’a vue, se lancer dans un tour d’honneur sous les applaudissements... Puis voir qu’à la sortie du stade mon maillot est trois fois plus cher que les autres », expose-t-il. Et tant pis si cela heurte ceux qui apprécient les introvertis !
Y a-t-il meilleur que Diouf ?

Pourtant, Diouf est passé à côté d’un palmarès fourni. Il a échoué avec Lens à un cheveu du titre en 2002 (l’OL l’obtient grâce à sa victoire sur Lens lors de la dernière journée) ou encore avec la sélection sénégalaise lors de la CAN 2002 (défaite en finale aux tirs au but contre le Cameroun). Mais pour l’ancien attaquant désormais âgé de 35 ans, les titres collectifs ne sont pas si importants. « C’est une déception de n’avoir rien gagné avec mon pays. Je relativise, j’ai quand même fait une superbe carrière. Tout le monde peut gagner une Coupe du Monde. (…) Beaucoup de joueurs l’ont gagné en restant sur le banc. Stéphane Guivarc’h, il l’a bien gagnée. Est-ce qu’il est meilleur que moi ? (…) Guivarc’h est champion du monde, mais est-ce qu’il peut gagner le Ballon d’Or ? Même le Ballon d’Or africain, il ne pourrait pas. Alors que moi, je suis le double Ballon d’Or africain le plus méritant. Parce que je les ai gagnés sans jouer dans un grand club. » Liverpool appréciera la remarque sur les grands clubs...
Désigné comme un bad boy pour ses multiples frasques (accidents de voitures, plusieurs crachats sur des supporters adverses, sorties nocturnes, retours tardifs de sélection), Diouf n’a cure de sa mauvaise réputation, il est là pour donner du plaisir aux gens. Et si ce n’est plus avec le football, alors ce sera avec la politique ! « Après le El-Hadji Diouf footballeur, vous allez découvrir le El-Hadji Diouf businessman et politicien ! À Saint-Louis, tout le monde m’attend, ils veulent que je devienne maire. Avec mon portefeuille et mes connaissances, je vais en faire une des plus belles villes d’Afrique. Je vais changer les choses pour mon pays. Football ou politique : tout ce que je fais, c’est incroyable ».

jeudi 11 février 2016

Chelsea, West Bromwich, Everton et Tottenham veulent Cheikh Ndoye

Du côté d’Angers, Cheikh Ndoye est la révélation de cette première partie de saison. Un profil qui plaît d’ailleurs énormément de l’autre côté de la Manche où on se renseigne à son sujet.
Pour sa première saison en Ligue 1, Cheikh Ndoye impressionne. Avec sa puissance et son excellent jeu de tête, le capitaine d’Angers a déjà inscrit 7 réalisations depuis le début du championnat. À 27 ans, son ascension est fulgurante et le Sénégalais pourrait ne pas s’arrêter là. Alors qu’un intérêt de Chelsea était précédemment évoqué, d’autres clubs anglais devraient solliciter le SCO pour s’offrir son joueur.

Ndoye apprécié en Premier League

Si Angers a réussi à conserver son capitaine cet hiver, cela devrait plus compliqué de retenir Cheikh Ndoye durant le mercato estival. En effet, selon L’Équipe, en Angleterre, on devrait s’arracher ses services. Cet hiver, West Bromwich Albion a déjà proposé 10 millions d’euros. Une offre refusée par le promu. Néanmoins, d’autres clubs devraient le solliciter. Ainsi, Everton et Tottenham se sont déjà renseignés et pourraient donc formuler une offre pour l’une des révélations de la Ligue 1.

« Le souhait de terminer la saison chez nous »

Dernièrement, le président d’AngersSaïd Chabane était revenu sur les sollicitations dontCheikh Ndoye a fait l’objet. « Dès le départ, il a exprimé le souhait de terminer la saison chez nous. J’avais déjà dit qu’il ne partirait pas sauf offre indécente. La proposition la plus haute était de 10 millions d’euros. Mais je ne calcule pas par rapport à ce qu’il m’a coûté, à ce qu’il aurait pu me rapporter. Je me suis simplement dit que, s’il s’en allait, quel sera notre classement en fin de saison, quel est le manque à gagner par rapport au classement. Le calcul ne se fait pas rapport à la plus-value, mais plutôt par le manque à gagner s’il partait », avait-il expliqué.