samedi 22 août 2015
Equipe nationale du Sénégal: Liste des 23 Lions contre la Namibie
vendredi 7 août 2015
Adama KANDE : « Les clubs sénégalais veulent aller en Afrique, quémander de gauche à droite… »
mercredi 5 août 2015
L’AS Douanes au trône du football sénégalais
L'AS Douanes a écrit une nouvelle page de son histoire en réalisant un doublé historique en remportant à la fois le championnat et la coupe de la ligue. Après avoir été reléguée en division inférieure lors de la saison 2012-2013, l'équipe a su rebondir rapidement, remportant le titre de champion en Ligue 2 et revenant en élite. Cette saison a été marquée par une performance exceptionnelle de l'AS Douanes, qui a su imposer sa domination dans le football local.
Dirigée par Karim Sega DIOUF, l'équipe a progressivement revu ses ambitions à la hausse et s'est distinguée par une défense solide, notamment grâce à Youssoupha KONATE. Malgré une compétition féroce avec des équipes telles que Niarry Tally et Diambars, l'AS Douanes a maintenu sa position de leader tout au long des 26 journées de championnat, remportant finalement le titre dans un suspense palpitant lors de la dernière journée.
Dans une finale de coupe de la ligue contre le Dakar Sacré Cœur, l'AS Douanes avait l'opportunité de réaliser un doublé historique. Grâce à des performances exceptionnelles, notamment de Sory KEITA, l'équipe a remporté le match 3-1, ajoutant un deuxième trophée à sa collection.
Ce doublé a permis à l'AS Douanes de marquer l'histoire du football sénégalais, devenant la première équipe à remporter deux fois la coupe de la ligue et le premier promu à remporter le championnat de la Ligue 1. Ces performances exceptionnelles ont consolidé sa position de leader dans le football sénégalais, faisant de l'AS Douanes une force à reconnaître sur l'échiquier national.
mardi 4 août 2015
Pourquoi les champions sortants ne confirment plus ?
Nous sommes loin de l'époque où des équipes comme la Jeanne d'Arc de Dakar dominaient la première division, remportant le championnat à plusieurs reprises dans les années 2000, ou l'AS Douanes qui a également marqué l'histoire avec des succès consécutifs. Depuis la professionnalisation du championnat local en 2009, aucune équipe vainqueur n'a réussi à conserver son titre l'année suivante. Malgré des débuts prometteurs, les équipes championnes rencontrent souvent des difficultés dès la saison suivante, parfois même se retrouvant reléguées.
Plusieurs facteurs contribuent à ces revers :
Manque de stabilité au sein de l'effectif : Les équipes championnes voient souvent leurs meilleurs joueurs partir à l'étranger après chaque saison, cherchant à monnayer leur talent à l'extérieur. Cela crée une instabilité dans l'équipe, obligeant les entraîneurs à reconstruire une équipe solide en peu de temps.
Conflits internes dans les clubs : Les succès sont parfois suivis de querelles internes au sein des clubs, ce qui peut conduire à une mauvaise organisation et à des tensions préjudiciables à la performance de l'équipe.
Insuffisance de moyens : La plupart des clubs sénégalais manquent de ressources financières, ce qui se traduit par des retards de salaire et des difficultés à honorer leurs engagements, notamment lors de compétitions continentales.
Pour remédier à cette situation, il est impératif de fournir aux clubs locaux les moyens nécessaires pour maintenir leur niveau de performance. Cela implique de garantir une stabilité au sein de l'effectif, d'éviter les querelles internes et de leur fournir des ressources financières adéquates. La leçon à tirer des échecs des champions sortants est claire : une combinaison d'organisation et de soutien financier est essentielle pour permettre aux clubs de maintenir leur niveau de performance sur le long terme.
Il reste à voir si l'AS Douanes, actuel champion, saura tirer des leçons des erreurs de ses prédécesseurs et respecter cette logique, ou si elle rencontrera les mêmes difficultés la saison prochaine.
mercredi 22 juillet 2015
Messi au Gabon: La visite de la honte
C'est une véritable honte pour l'Afrique. Alors que tant de besoins essentiels restent non satisfaits, que des femmes meurent en accouchant faute d'infrastructures médicales adéquates, que la faim ravage certains villages et que les étudiants vivent dans la précarité à cause du non-paiement des bourses, le président Ali Bongo choisit de dépenser près d'un milliard de francs pour la simple présence de Léo Messi lors de l'inauguration d'un nouveau stade.
Certes, la venue de la star argentine a suscité des rêves chez de nombreux jeunes Gabonais aspirant à une carrière professionnelle dans le football. Mais ce coût exorbitant est injustifiable, surtout lorsque l'on considère que la fortune de Messi dépasse largement le budget du pays. Pourquoi gaspiller une telle somme alors qu'elle aurait pu être utilisée à des fins bien plus urgentes, telles que la formation des jeunes talents locaux ou le soutien aux clubs locaux ?
Investir dans la formation des jeunes aurait permis à long terme l'émergence du football gabonais, tout en renforçant la participation des clubs locaux aux compétitions africaines telles que la Ligue des Champions et la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Malheureusement, le président semble avoir d'autres priorités. Il préfère gaspiller l'argent du contribuable pour une personne qui a fait preuve d'un manque de respect flagrant envers la population gabonaise. Lors de sa venue, l'attaquant du FC Barcelone est apparu dans une tenue indigne d'une personnalité publique, avec un simple short et un tee-shirt, comme s'il se rendait à un tournoi de tennis à Roland Garros.
J'aurais préféré voir à la place de Messi un joueur comme Pierre-Emerick Aubameyang, qui, bien que n'ayant pas le même palmarès que Messi, représente dignement son pays sur les terrains européens. Aubameyang incarne le patriotisme et l'engagement envers son équipe nationale, ce qui aurait été un exemple bien plus positif pour la jeunesse gabonaise.
jeudi 2 juillet 2015
Equipes nationales : La petite catégorie impose sa souveraineté
Au moment où l'équipe nationale A accumule les déceptions, les sélections jeunes se distinguent par leurs succès répétés, affichant une volonté farouche de bousculer la hiérarchie. Après les cadets en 2011 et les Olympiques en 2012, c'est au tour des juniors de briller, avec une participation remarquable au CHAN 2015 à Dakar, suivie d'une performance exceptionnelle à la Coupe du Monde.
L'équipe nationale cadette, sous la direction de Boucounta Cissé, a réalisé une qualification historique pour la phase finale de la CAN U17 en 2011. Malgré une défaite initiale contre le Ghana, les Lionceaux ont renversé la situation au match retour et se sont qualifiés grâce à une victoire aux tirs au but. Bien que leur parcours à la CAN U17 n'ait pas été couronné de succès, leur jeu de qualité a marqué les esprits.
Les Olympiques ont ensuite écrit une page d'histoire en devenant la première équipe sénégalaise à se qualifier pour les Jeux Olympiques de 2012 à Londres, où ils ont impressionné avec des performances solides contre des adversaires de renom. Malgré leur élimination en quarts de finale, ils ont démontré leur talent et ont attiré l'attention des grands clubs européens.
Les juniors ont poursuivi sur cette lancée avec une participation remarquable au CHAN 2015, où ils ont atteint la finale pour la première fois de leur histoire. Leur parcours à la Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande a été tout aussi impressionnant, avec une qualification pour les quarts de finale, où ils ont été éliminés par le Brésil après un parcours exceptionnel.
Ces succès des sélections jeunes ont permis de mettre en lumière le potentiel du football sénégalais au niveau international. Ils ont également souligné l'importance des présidents de club et des centres de formation dans le développement des jeunes talents, malgré les défis liés aux infrastructures et au manque de soutien de l'État.
Ainsi, les équipes jeunes ont prouvé qu'elles étaient capables de rivaliser avec les meilleures nations du monde, et leur succès continue de susciter l'espoir et la fierté au sein de toute une nation.